La Gabzue
Histoires à frissonner, par une marionnette semeuse de trouble
Spectacle tout public (conseillé à partir de 8 ans)
et tout terrain (en intérieur comme en extérieur)
avec une marionnettiste une marionnette et bien d’autres curiosités
Durée : 50 minutes (possibilité de jouer une version courte de 25 minutes)
Allure
Antique, joufflue, hirsute, brinquebalante, animale, la jambe alerte, la pupille moqueuse et le sourcil buissonneux. Un brin vieille tantine, un brin sorcière, un brin bonimenteuse de trottoirs, un brin détective de film noir...
Caractère
Excentrique parfois, loquace souvent, curieuse, joueuse, pas commode (c’est clair), marginale (sans aucun doute).
Signes particuliers
Lunettes triple foyers ruraux. Bras plâtré ad vitam où elle planque ses mouchoirs cracra et ses pastilles menthol contre les cauchemars et tremblements. Pieds voyageurs : tellement pleins de corne qu'on croirait des sabots de bête.
Habitat
Partout, hors-cadre.
Activités
Caisse de résonance déformante pour légendaire local non formaté, anecdotes familiales irraisonnées et mythologies difformidables. (En)quêteuse. Le but de sa quête ? La GABZUE. Le sens de sa vie ? La GABZUE. Le sujet de ses conteries ? La GABZUE. Une obsession peut-être ? Oui. La GABZUE.
Matériel
Une machine à sons pleine de tuyaux, d’engrenages, de boutons… Tu tournes une manivelle, tu pousses un piston, tu actives un ventilo TCHHHAC-CRICK-BRRRRRR ! Ça s'appelle le Fantasmographe distilogophonique®. On n’en dira pas plus pour le moment. Et puis... des boîtes, des photos, une vieille poupée, un étui à pipe, des cartes, un pendule, une cloche, des lampes, des vieilles paperasses pleines de sens et de valeur pour qui sait y regarder...
............... Amaranthe Hoareau a... un compte Facebook (Si ! Devenez son ami-e !).
C’est ce qui t’attend au coin du bois.
La silhouette brumeuse dans les plis gris de l’aube.
La chèvre à cinq pattes.
La trogne grimaçante dans l’écorce du grand marronnier.
Le craquement sous ton lit.
Le son d’un rire flûté tous les samedis à minuit.
Un reflet impossible dans le miroir du salon.
Elle se montre au promeneur qui s’égare – sur les chemins ou dans ses pensées – au solitaire qui s’ennuie, à l’enfant qui s’aventure plus loin que la clôture, à celui ou celle qui l’appelle, toujours. On peut l’appeler mais on ne peut pas la saisir. On peut collectionner, recenser ses apparitions mais on ne peut pas l’examiner, l’inventorier, l’anatomiser. On peut essayer de l’apprivoiser. Mais elle saura se renouveler pour nous surprendre encore, nous échapper toujours.
(photo : François Jeuland)
Conception, co-écriture, mise en scène, interprétation : Lucie Dessiaumes
Co-écriture et regard dramaturgique : Romain « Wilton » Maurel
Conception/réalisation des marionnettes, costumes et autres objets : Alain-Claude et Lucie Dessiaumes
Participation à la construction : Maryline Dessiaumes (couture)
Regards extérieurs : Jean-Luc Guitton, Zoé Moreau
Résidences : Commune du Cendre (63), Association Les Brayauds (63), Etc...art (63)